Démarche en mairie

calendrier-permisdeconstruire-rt-2012

Votre RT 2012 dans tous nos permis de construire.

La RT 2012 Atteste que :
Selon les prescriptions de l’’article L. 111-9 du code de la construction et de l’’habitation, au moment du dépôt de permis de construire :

•• L’’opération de construction suscitée prend en compte la réglementation thermique.

  • Fruit du Grenelle de l’environnement, inspirée du label BBC-Effinergie,
    La RT 2012 vise à faire du bâtiment basse consommation la norme. En introduisant la notion de « besoin bioclimatique », la nouvelle réglementation guide le coup de crayon de l’architecte vers la recherche d’efficacité énergétique, et ce, dès sa première esquisse.
    Autre évolution :
    Elle ne se cantonne plus uniquement à la phase conception. La RT exige dorénavant des contrôles sur chantier et introduit même l’obligation d’observer l’exploitation du bâtiment.

CONCEVOIR BIOCLIMATIQUE

  • Au cours de la discussion parlementaire, un amendement déposé sur l’article 4 du Grenelle 1 a permis de compléter l’exigence sur la consommation d’une autre obligation portant sur l’efficacité énergétique du bâti.
  • Ce nouveau seuil est baptisé « besoin bioclimatique maximal (Bbio- max) ».
  • Il doit, avant même de s’intéresser aux systèmes de production de chaud ou de froid, aider la maîtrise d’œuvre à concevoir un bâtiment dont les besoins en énergie sont faibles.
  • L’obligation de se situer sous un Bbiomax permet de vérifier le bienfondé du concept architectural et exige donc que les échanges entre architectes et bureaux d’études soient précoces et de qualité.

VITRER AU-DELÀ DE 1/6E DE LA SURFACE HABITABLE

  • De plus comme l’explique Nathalie Tchang, Directrice Adjointe du bureau d’études TRIBU ÉNERGIE et Coordinatrice du groupe de travail desapplicateursdelaRT2012:
  • « Ce paramètre (Bbio) ne suffisant pas à lui seul à inciter à des ouvertures en façade généreuses pour limiter le recours à l’éclairage artificiel, les pouvoirs publics ont décidé de rajouter un paramètre complémentaire, l’obligation de vitrer au delà de 1/6e de la surface habitable en logements ».

MESURER LA PERMÉABILITÉ À L’AIR

  • Mais, pour utiliser un langage politique, la véritable rupture qu’opère la RT 2012 avec ses prédécesseurs se situe ailleurs.
  • Inspirée d’une obligation du label BBC-Effinergie, l’exigence la plus importante est peutêtre l’imposition de faire mesurer la perméabilité à l’air de l’enveloppe sous 4 Pa, ainsi que l’obligation d’obtenir un débit de fuite inférieur ou égal à 0,60 m3/(h.m2) de parois déperditives, (hors plancher bas), en maison individuelle ou accolée et 1,00 m3/(h.m2) pour les logements collectifs.
  • Dès lors la réglementation thermique ne se mêle plus simplement de la conception, mais vient mettre son nez dans la qualité de la réalisation.
  • Alors que d’ores et déjà bureaux, bâtiments d’enseignement primaire et secondaire, établissements d’accueil de la petite enfance et logements situés en zone ANRU doivent respecter la nouvelle réglementation thermique, les premiers retours d’expériences sur des bâtiments construits avant l’heure selon les exigences du permis de construire RT2012 pointent le décalage entre théorie et pratique.
  • Même si elle a le mérite de prévoir un gendarme de la qualité de la réalisation le test d’étanchéité à l’air , la nouvelle réglementation se veut avant toute chose la bible de la phase conception.
  • Elle ne suffit pas à garantir une construction dans les règles de l’art et encore moins une bonne exploitation.
  • Pour que les fameux 50 kWh/m2/an puissent se retrouver sur le compteur après trois ans de vie du bâtiment, un certain nombre de points sont à regarder avec une attention particulière.
  • Des filtres de VMC doubles flux non changés peuvent, par exemple, faire exploser les besoins théoriques de chauffage. Entraînant un déséquilibre des débits, l’encrassement des filtres génère des infiltrations d’air par les parois.
  • Le résultat consiste en air froid qui pénètre à l’intérieur sans être préchauffé.
  • De même avec l’émergence de bâtiments nettement plus étanches, la problématique de la qualité de l’air sera portée sur le devant de la scène.
  • Pour Suzanne Déoux, figure emblématique de la santé dans le bâtiment, spécialiste en otorhinolaryngologie et professeur associé en ingénierie des stratégies de santé dans les bâtiments à l’université d’Angers, la montée en puissance de la VMC double flux doit être accompagnée de l’émergence d’une nouvelle profession :
  • « ventiliste ».

Cmax

  • Comme pour la RT 2005, la consommation maximale (Cmax), recouvre les besoins en chauffage, la production d’ECS, le refroidissement, l’éclairage et les auxiliaires.
  • Directement inspiré des 50 kWh du label BBC-Effinergie, modulés en fonction de la localisation et de l’altitude, le Cmax de la RT 2012 introduit de nouveaux paramètres.
  • Il s’exprime de la façon suivante : Cmax = 50 × Mctype × (Mcgéo + Mcalt + Mcsurf + McGES) Avec:
  • I Mctype : cœfficient de modulation selon le type de bâtiment ou de partie de bâtiment et sa caté- gorie CE1/CE2 ;
  • I Mcgéo : cœfficient de modulation selon la localisation géographique ; I Mcal : cœfficient de modulation selon l’altitude ;
  • I Mcsurf : pour les maisons individuelles ou accolées et les bâtiments collectifs d’habitation, cœfficient de modulation selon la surface moyenne des logements du bâtiment ou de la partie de bâtiment ;
  • I McGES : cœfficient de modulation selon les émissions de gaz à effet de serre des énergies utilisées.
  • Le Cmax s’exprime en énergie primaire. Et, les cœfficients de conversion d’énergie finale en énergie primaire retenus pour les calculs sont de 2,58 pour l’électricité et de 1 pour toutes les autres énergies.
  • Le cœfficient de 0,6 appliqué au bois dans le cadre du label BBC-Effinergie n’a pas été repris.

Bbiomax

  • Remplaçant du Ubat, le besoin bioclimatique maximal vise à obliger l’équipe de maîtrise d’œuvre, à rechercher l’efficacité énergétique simplement en optimisant la disposition du bâtiment et en améliorant l’enveloppe.
  • Autrement dit, son objectif est de limiter simultanément les besoins en chauffage, éclairage et rafraîchissement sans prendre en compte les futurs systèmes mis en œuvre dans le bâtiment.
  • En forçant l’architecte à travailler sur la compacité, la disposition des ouvertures et l’équilibre entre paroi opaque et transparente, le Bbiomax l’oblige à travailler, dès les premières esquisses, avec le bureau d’étude.
  • Sans dimension et exprimé en nombre de points, le Bbiomax sera modulé, en fonction de la localisation, des caractéristiques et de l’usage des bâtiments.

Test de la porte soufflante

  • Cette opération qui sera rendue obligatoire avec la future réglementation thermique pour les constructions neuves de logements est née outre-Atlantique au sein d’un laboratoire de l’université de Berkeley.
  • Développée au cours des années 90 outre-Rhin, mesurer les fuites d’air de l’enveloppe d’un bâtiment est désormais une opération courante en Allemagne directeur du bureau d’études Enertech et figure incontournable de la performance énergétique des bâtiments, Olivier Sidler considère qu’assurer une bonne étanchéité à l’air de l’enveloppe d’un bâtiment est « le moyen le moins coûteux et le plus efficace pour réduire la consommation d’un bâtiment ».
  • En effet, combler les sources d’infiltrations d’air parasite dont la somme des surfaces équivaut à une carte postale peut permettre de réduire autant la consommation énergétique d’une maison que de remplacer des doubles vitrages par des triples.

Confort d’été

  • Le confort d’été souvent présenté comme le grand absent de la RT 2012 figure tout de même à plusieurs niveaux dans le décret définissant les grandes lignes de la réglementation.
  • Audelà d’être abordé indirectement à travers le Bbio, il apparaît aussi dans l’exigence imposée aux baies de tout local destiné au sommeil et n’ayant pas besoin de climatisation active.
  • Ces dernières se doivent d’être équipées de protections solaires mobiles, de façon à ce que leur facteur solaire soit inférieur ou égal à des maximums fixés dans le texte réglementaire.